Contre les publicités intrusives, Google Chrome va activer son Adblock à partir du 15 février 2018
- 4 janvier 2018
- Online marketing
Dès le 15 février 2018, Google Chrome procédera à l’activation d’un nouvel Adblock dont le rôle sera de bloquer systématiquement toutes les publicités intrusives, y compris celles provenant du navigateur du géant américain. L’objectif : améliorer le confort de navigation des internautes et conserver sa main-mise sur le marche de la publicité en ligne.
Publicités intrusives, bandeaux flashy et fenêtres pop-up criardes bientôt bloqués
Google avait annoncé en juin dernier, d’un bloqueur de publicités dans les prochaines mises à jour de Chrome. Dans un communiqué de presse en date du 19 décembre dernier, la firme a rendu public la date butoir d’exécution de cette mesure : le 15 février 2018. A partir de cette date, ce bloqueur de publicité s’attaquera entres autres aux publicités intrusives, aux pop-ups, aux vidéos-réclame en autoplay et aux bandeaux flashy. Au total une douzaine de formats jugés trop intrusifs sont concernés (plus de détails ici). Et cela sera valable aussi bien sur ordinateur que sur mobile. De façon concrète, le système de blocage s’activera lorsqu’une publicité jugée envahissante sera détectée sur un site web afin d’empêcher sa diffusion dans le navigateur.
Pour une meilleure expérience utilisateur, mais aussi… pour conserver ses intérêts
Cette décision de Google intervient après son adhésion au consortium « Coalition for Better Ads. Il s’agit d’une organisation regroupant des géants du web comme Facebook, Microsoft et IAB (Interactive Advertising Bureau) et dont la mission est de définir les règles liées à la diffusion de publicités en ligne. Google va ainsi appliquer les normes et standards établis par le consortium. Ceci, afin d’améliorer l’expérience de ses utilisateurs mais aussi d’éviter que ces derniers n’aillent vers des bloqueurs tiers, ce qui pourrait aller contre ses intérêts économiques. Car faut-il le rappeler, la vente de publicités en ligne demeure la principale source de revenus de Google. La présente mesure rappelle un peu celle prise récemment par Facebook à l’endroit des annonceurs pratiquant le Engagement Bait.
Publicités intrusives, un test pour analyser les sites
Contrairement aux utilisateurs qui n’ont qu’à attendre la version 64 de chrome pour que le bloqueur soit activé, les éditeurs de sites ont quant à eux des vérifications à faire. Dans ce cadre, Google a mis en place un outil nommé « Ad Experience Report » (Rapport relatif à l’expérience publicitaire) qui permet d’évaluer les pages d’un site web. L’analyse tient compte de la zone principale de diffusion du site (Europe ou Amérique du Nord) et attribue, à chaque page/site, un statut afin de permettre aux administrateurs de savoir s’ils répondent ou non aux nouveaux standards.
Lorsqu’il est :
- Non examiné: Google n’a pas encore effectué l’analyse des expériences publicitaires
- Examen en attente: les différents formats publicitaires sont en cours d’analyse
- Conforme: aucune expérience publicitaire intrusive n’a été repérée. Le site répond aux standards
- Avertissement: Google a détecté quelques expériences publicitaires envahissantes
- Echec: le site contient beaucoup trop d’éléments de publicités intrusives et ne répond donc pas aux normes.
En cas d’avertissement ou d’échec, un mail est envoyé par Google aux administrateurs du site concerné afin que ces derniers puissent résoudre le problème. Si cela n’est pas fait, toutes les publicités du site seront systématiquement bloquées dans Chrome à partir du 15 février prochain.